Poésie

Lettre à la Belgique

Par

Deux petits quatrains envoyés à la presse suite à l’appel d’un éditorialiste à manifester son sentiment envers la nation, alors en proie à de lourdes difficultés politiques.


Il se peut que jamais je ne le dise en face
L’agonie épaissit les traits de tes frontières
Mais que le mal régresse et que les années passent
Quelques d’entre les tiens iront à vent contraire

Ceux-là même indignés de te savoir atteinte
Et qui crient, silencieux, qui frappent et embrassent
Ces calmes trublions, résignés mais tenaces
Le belge est le reflet de sa Belgique éteinte