Poésie

Ma douleur, Caroline, sera donc éternelle

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Ma douleur, Caroline, sera donc éternelle
Et les aimables soins
Que prodigue en ce jour ta présence charnelle
Ne l’apaisera point

Assurément mon corps tressaillit du plaisir
De ta caresse vive
Il en gémit pourtant tel un vivant martyr
Que la survie motive

Cruel est ce délice que le tourment taquine
De son dur aiguillon
La torture aboutit, tu me tues, Caroline
Pitié, pitié, pardon !

Ôtez-moi, par pitié de ce lieu de débauche
Car le plaisir n’est roi
Que lorsque tu retires ton talon-aiguille gauche
De mon gros orteil droit